DE LA PART DE TA FAMILLE
Nous avons tous en nous un peu de toi Jeanne et garderons gravés à jamais tes forces et tes
faiblesses, aimante, dévastée et courageuse, une maman combattante qui préserve les siens,
toujours présente, malgré cette douloureuse vie qui ne t’as pas épargnée.
Jeanne aimait la vie, rire, danser, nous regarder avec tout l’amour d’une petite mère, d’une grandmère et d’une arrière-grand-mère.
Jeanne aimait nous réunir, tous, nous régaler de ses bons petits plats : sa tête de veau « sauce
Mémé », ses tomates farcies, ses blancs en neige et ses wagons de desserts, ses crêpes « les
meilleurs du monde Mamie » et nous lui rendions bien, toujours près de nous, en famille et avec la
bande de copains. Notre présence et un air de musette suffisaient à lui redonner le sourire.
Nous retiendrons aussi ses expressions : « Hop bein oui ! », « Mes p’tits gars », « Il fait son Jacques »,
« Quoi donc tu culottes ? », « T’as donc soif pour boire autant ? », « Couvres-toi tu vas attraper
froid » que nous ayons 10, 20, 40 ou 60 ans.
Quelle douleur de te quitter, Jeanne, P’tite Mère, Mamie, Belle-maman, Tata, qui, jusqu’à la dernière
minute ne voulait pas qu’on vienne la voir à l’hôpital afin de ne pas attraper ce fichu Covid, le seul
contre lequel tu n’auras pas pu te battre.
Tu reposes en paix maintenant, sans souffrance, laissant un vide immense pour nous, certes, mais le
cœur rempli de ton amour et du notre. Rejoins ceux déjà là-haut qui t’attendent, avec un petit verre
de vin blanc et un air de bal musette. Avec tout notre amour, embrasse-les bien pour nous et repose
en paix tu l’as bien mérité.