Il y a des soirées qui s’annoncent bonnes et belles, et puis arrive la nouvelle implacable qui nous abasourdit. Nous avons appris avec effroi et stupeur le décès de Dédé. Nous le savions atteint d’une maladie scélérate et incurable qui le faisait souffrir atrocement, lui qui ne méritait surtout pas, un tel acharnement de la vie. Des futilités, des incompréhensions réciproques, des bourrages de crâne en tout genre nous ont éloignés ces dernières années. Pourtant les innombrables souvenirs que nous avions en commun n’ont jamais altéré l’immense respect et la gratitude que nous avions envers lui. Ces souvenirs indélébiles gravés dans nos esprits, resteront des moments inoubliables que nous ne saurons effacer. Ces discutions interminables, ces belotes acharnées, ces agapes gustatives et cette joie de se retrouver autour du verre dominical propice aux pronostics et aux attentes du traditionnel tiercé, forgèrent notre amitié. Vous aviez un mari, un père et un grand père, intègre, honnête, sincère et travailleur qui aimait tant la vie et tout ceux qui l’entouraient. Notre plus grand regret au-delà de ces palabres qui j’en suis sûr l’affectaient intérieurement, c’est de ne pas l’accompagner pour son dernier chemin, il l’aurait certainement apprécié, nous respecterons ce choix familial qui n’entravera en aucune manière l’immense chagrin que sa disparition nous afflige. J’espère qu’un jour nous aurons l’occasion d’aller nous recueillir devant l’endroit où ses cendres reposeront, c’est tout le respect que nous lui devons et qu’il mérite. Recevez nos plus vives condoléances attristées, choses que nous aurions tant aimé vous présenter chaleureusement et de vive voix. Soyez assurés que nous serons toujours à votre écoute quand vous le souhaiterez.